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22 Nov, 2022

Une navette électrique imprimée en 3D sur la voie de la production

Une navette électrique imprimée en 3D sur la voie de la production

Le véhicule électrique UILA a été développé et prototypé à l’aide d’une imprimante 3D Stratasys F770, et sera mis en production en 2024 grâce aux technologies de fabrication additive de niveau industriel.

Un intéressant mélange imprimé en 3D d’un vélo électrique cargo et d’une petite voiture urbaine électrique, conçu par l’entreprise berlinoise nFrontier, a récemment fait ses débuts publics au salon de la fabrication additive Formnext 2022 à Francfort, sur le stand du partenaire industriel Stratasys.

Baptisé UILA, le véhicule a été développé à l’aide d’une imprimante 3D industrielle Stratasys F770 et passera à la production commerciale en utilisant des technologies de fabrication additive à haut volume telles que les machines SAF (à base de poudre) et P3 (à base de photopolymère) – ce qui devrait réduire les coûts de fabrication par rapport aux techniques traditionnelles et permettre une certaine personnalisation selon les préférences du client grâce à un configurateur.

Actuellement au stade de prototype pleinement opérationnel, le quatre-roues est construit autour d’un cadre tubulaire en aluminium portant une coque extérieure composée de pièces en polymère imprimées en 3D. Les sièges et le volant sont également imprimés en 3D.

L’ebike/microcar mesure 2,3 m de long, 0,9 m de large et 1,7 m de haut. Il ne pèse que 70 kg, ce qui devrait lui permettre d’être peu encombrant dans la circulation, de se garer facilement dans les centres-villes bondés et de contribuer à sa maniabilité.

nFrontier affirme que l’UILA peut techniquement être conduite sans permis en Allemagne et qu’elle pourrait également utiliser les pistes cyclables.

nFrontier affirme que l’UILA peut accueillir confortablement deux personnes (le passager se trouvant derrière le conducteur), qu’elle peut techniquement être conduite sans permis en Allemagne et qu’elle peut également emprunter les pistes cyclables. Sa transmission électrique comprend des moteurs de moyeu à l’arrière et une dynamo actionnée par les pédales pour alimenter la batterie de 1 200 Wh, qui devrait permettre une autonomie par charge de 60 à 70 km.

La vitesse maximale est estimée à 25 km/h, et la puissance de freinage est assurée par des freins à disque hydrauliques montés sur chacune des quatre roues de 20 pouces.

Un système d’infodivertissement embarqué s’associe au smartphone du conducteur grâce à une application compagnon. Et bien que les détails n’aient pas été révélés à ce stade, le studio a prévu un mode de stationnement autonome, dans lequel l’utilisateur pourra appeler le véhicule par le biais de l’application et celui-ci se rendra de lui-même au point de rendez-vous, ainsi qu’une fonction qui permet à l’UILA de suivre le conducteur sans que personne ne soit assis derrière le volant.

Plus qu’une simple étude de conception, nFrontier s’est associé à des partenaires d’ingénierie et de fabrication pour lancer la production en série du véhicule en Allemagne à partir de 2024, où il devrait être classé dans la catégorie des vélos électriques. Son prix est estimé à « nettement moins de 10 000 euros ». La brève vidéo ci-dessous montre les débuts récents à Formnext 2022.

« UILA est notre réponse à certains des défis les plus pressants de notre époque, tels que le changement climatique et la crise énergétique actuelle », a déclaré le PDG du studio d’innovation, Daniel Buening. « UILA ne se contente pas de changer radicalement la façon dont nous nous déplaçons, mais offre également une solution de mobilité véritablement durable qui change la donne. Dans le même temps, il offre un ensemble de fonctions et d’atouts numériques dépassant de loin les normes actuelles de l’industrie du vélo. »

https://www.stratasys.com/en/

https://nfrontier.de/