5 Déc, 2018

Le S-PARK est un porte-vélos, réinventé. Il redistribue l’électricité produite par les cyclistes à leur quartier.

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Amsterdam a des ambitions impressionnantes en matière de production d’énergie renouvelable: d’ici 2025, la ville s’est engagée à produire un quart de son électricité de manière durable. Mais dans le centre, rempli de monuments et de bâtiments protégés, les panneaux solaires ne sont pas autorisés. D’autres infrastructures nécessaires à la transition, telles que les sous-stations électriques et les transformateurs, sont beaucoup trop grandes ou tout simplement trop laides pour y être installées. Alors, comment pouvons-nous transformer une ville qui ne peut pas être transformée ?

Eh bien, n’oublions pas que nous parlons de la ville du vélo. Chaque jour, les Amsterdamois parcourent en tout 2 millions de kilomètres. Lorsque les gens pédalent pour se rendre au travail, au gymnase ou à l’autre côté de la ville, on génère en moyenne 19,5 millions de wattheures. C’est une énorme quantité d’énergie – assez pour alimenter des milliers de foyers.

Et si nous pouvions ramener cette énergie chez nous? C’est exactement l’idée qui sous-tend le S-PARK.

Le S-PARK est un porte-vélos, réinventé. Il transforme l’énergie produite par les cyclistes en électricité pour leur propre quartier.

Comment ça marche? Simple. Chaque voisin reçoit une roue avant spéciale. Une fois installé, elle stocke l’énergie générée dans des batteries pendant qu’elle roule et qu’elle freine. Et à la fin de la journée, lorsque tout le monde rentre chez soi et gare son vélo, l’énergie est ensuite redistribuée dans le réseau électrique du quartier, fournissant suffisamment d’électricité propre pour alimenter tous les lampadaires environnants, pour jouer à des jeux vidéo ou pour alimenter un réfrigérateur, une journée complète.