Le pavillon couvert de verdure offre un répit dans la chaleur étouffante de Dubaï.
Le pavillon couvert de verdure offre un répit dans la chaleur étouffante de Dubaï.

Vincent Callebaut et Assar Architects ont achevé le pavillon belge de l’Expo 2020 de Dubaï, baptisé Green Arch.
L’Expo 2020 de Dubaï a donné naissance à de superbes pavillons construits par des cabinets tels que Foster + Partners et Carlo Ratti Associatti. Vincent Callebaut a maintenant dévoilé sa propre contribution et c’est une occasion opportune de voir certaines des idées avant-gardistes de l’architecte sur la durabilité réalisées. Baptisée Green Arch, elle a été créée pour promouvoir un avenir plus vert et est conçue pour offrir aux visiteurs un peu de répit sous le soleil écrasant de Dubaï.
Green Arch a été créé en collaboration avec Assar Architects et constitue la participation officielle de la Belgique à l’exposition. La forme générale du pavillon a été spécialement conçue pour créer une zone abritée spacieuse où les passants peuvent se mettre à l’ombre. L’extérieur du pavillon compte plus de 2 500 plantes, arbustes et arbres. Les abords immédiats du pavillon comportent également une série d’ajouts en béton imprimé en 3D, notamment des sièges et des jardinières.

The Green Arch (L’Arche Verte) comprend un restaurant proposant des produits belges de base tels que des frites, des gaufres et du chocolat.
L’intérieur, d’une superficie de 4 823 m², comprend un restaurant proposant des aliments belges populaires tels que des frites, des gaufres et du chocolat, ainsi que des expositions décrivant un paysage belge durable en 2050. Ailleurs, on trouve un escalator décoré pour ressembler à un « tunnel spatio-temporel », ainsi que des bandes dessinées imaginant un avenir vert et discutant des moyens de concrétiser cette vision. Il y a également un écran vidéo immersif et d’autres zones d’exposition connexes.
Sur le plan structurel, The Green Arch a été construite en grande partie en bois lamellé-croisé (CLT) et est comparée à un pont par Vincent Callebaut. Les persiennes en bois de l’extérieur servent à faire de l’ombre, tandis que les panneaux solaires produisent de l’électricité et de l’eau chaude. Le bâtiment a également été positionné de manière à favoriser la ventilation naturelle.
« Situé dans le ‘Mobility District’, le concept architectural du pavillon belge est d’offrir aux visiteurs la plus grande agora ombragée et naturellement ventilée dans l’axe des vents dominants ouest-est de Dubaï », explique Vincent Callebaut. « Sa programmation est placée en hauteur afin qu’un maximum de l’espace du rez-de-chaussée soit libre d’utilisation pour le public.
Cela signifie que « The Green Arch » est basé sur un « bridge-building », créant une immense voûte à double courbure entre ses deux piliers. Cette voûte curviligne est générée à partir d’une surface mathématique universelle minimale appelée « paraboloïde hyperbolique ». Ce paraboloïde est construit en CLT avec plus de 5,5 km linéaires de persiennes en épicéa générant un moucharabieh géant en bois – qui, en tournant de 180 degrés, enveloppe l’ensemble du projet pour mieux le protéger des radiations solaires. »

L’Arche Verte est recouverte de 5,5 km de persiennes en bois qui la protègent du soleil brûlant de Dubaï.
L’Arche verte a également été conçue pour être facilement démontable. L’idée est qu’une fois que l’exposition aura pris fin en mars 2022, elle pourrait être démontée et éventuellement reconstruite en Belgique, mais ce n’est pas encore certain.