AtlasNEST vise à rendre les aéroports plus sûrs en y déployant des drones
AtlasNEST vise à rendre les aéroports plus sûrs en y déployant des drones

Plusieurs stations AtlasNEST peuvent être installées autour d’un aéroport, si nécessaire.
D’ordinaire, les drones qui volent autour des aéroports sont considérés comme un danger. Le système AtlasNEST, cependant, utilise des drones pour survoler les aires d’atterrissage où des problèmes peuvent survenir, afin de donner aux employés des tours de contrôle une vue d’ensemble.
Développé par la société lettone Atlas Aerospace, AtlasNEST consiste en une station d’accueil extérieure qui abrite l’un des tricoptères AtlasPRO de la société. Plusieurs stations peuvent être installées autour d’un aéroport, en fonction de sa taille et/ou de son activité. Chaque station ne nécessite qu’une prise électrique.
Si un membre de la tour de contrôle souhaite contrôler un véhicule suspect, surveiller l’atterrissage d’un avion en difficulté, voir si une certaine piste est vraiment dégagée – ou obtenir un bon aperçu de quelque chose qui se trouve loin de la tour – il déclenche à distance l’AtlasNEST.
Celui-ci réagit en lançant son drone, qui vole de manière autonome jusqu’aux coordonnées fournies pour transmettre une vue aérienne en temps réel à partir de sa caméra thermique à zoom optique 10x.

La batterie du drone AtlasPRO est remplacée par une neuve à chaque fois qu’il retourne à la station.
L’AtlasPRO a une autonomie annoncée de 32 minutes, une portée de communication allant jusqu’à 10 km via LTE, et il retourne de manière autonome à la station lorsque son travail est terminé. Une batterie fraîchement chargée est alors introduite dans l’aéronef de manière robotisée, afin qu’il soit prêt à repartir dans les plus brefs délais.
Atlas Aerospace propose l’AtlasNEST dans le cadre de programmes de location à partir de 4 200 euros par mois.