Il est comme nous !
Voici ANDI, un « mannequin thermique » sensible à la chaleur qui peut transpirer abondamment lorsqu’il fait chaud à l’extérieur pour se rafraîchir, tout comme un véritable être humain. ANDI peut même respirer bruyamment lorsqu’il est soumis à des contraintes de température.
Malgré son apparence dérangeante, le robot a une fonction bien réelle. Les températures mondiales augmentent et les métropoles urbaines bétonnées qui piègent la chaleur n’arrangent pas vraiment les choses.
Des chercheurs de l’université d’État de l’Arizona utilisent une version spécialement conçue de l’androïde moite pour mesurer les effets des températures extrêmes sur le corps humain.
« Il n’est pas souhaitable d’effectuer beaucoup de ces [tests] avec une personne réelle », a déclaré Konrad Rykaczewski, professeur de génie mécanique à l’ASU et principal investigateur du projet. « C’est contraire à l’éthique et ce serait dangereux.
« Ce qui est considéré comme un « pic de chaleur » aujourd’hui, a ajouté Konrad Rykaczewski, « pourrait être un jour moyen dans 20 ans ».
Changement climatique C-3PO
Comme l’indique le rapport, si des mannequins similaires ont déjà été utilisés dans des laboratoires à chaleur contrôlée, le robot appartenant à l’ASU est le premier à disposer d’un « système de refroidissement interne » qui lui permet d’être utilisé et testé à l’extérieur.
ANDI ne servira pas uniquement à mesurer l’impact des températures extrêmes sur la vie et la santé humaines. Les chercheurs espèrent également trouver de nouveaux moyens d’atténuer la chaleur avec l’aide du mannequin.
« Peut-être auriez-vous dû passer 15 minutes de plus à l’ombre », a déclaré Konrad Rykaczewski à l’Arizona Republic. « Peut-être devrions-nous vous asperger d’eau pendant 20 minutes. Peut-être qu’il s’agit d’un certain vêtement ».
« L’idée est d’examiner tout ce qui pourrait nous aider, a-t-il ajouté, si nous devons être à l’extérieur ou si nous voulons profiter de l’extérieur.
Les chercheurs espèrent également qu’ANDI – qui possède même des « organes » internes modelés sur ses homologues humains – apportera un éclairage supplémentaire sur les décès liés à la chaleur qui ont été enregistrés.
« Il y a des situations que nous connaissons dans la vallée de l’Arizona où les gens meurent de chaleur et nous ne comprenons pas encore tout à fait ce qui s’est passé », a déclaré Jennifer Vanos, co-investigatrice et professeur agrégé de durabilité, dans un communiqué de l’université. « ANDI peut nous aider à y voir plus clair.
ANDI se promène sur le campus de l’ASU avec son ami MaRTy, une station météorologique portable. Les C-3PO et R2-D2 du changement climatique, en quelque sorte.
https://thermetrics.com/american-innovators-highlights-our-andi-manikin-at-arizona-state-university/
