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28 Mar, 2023

Les chercheurs ont été agréablement surpris de constater qu’un seul New-Yorkais s’est attaqué à leurs jolis robots collecteurs d’ordures.

Les chercheurs ont été agréablement surpris de constater qu’un seul New-Yorkais s’est attaqué à leurs jolis robots collecteurs d’ordures.

Beau travail, New York ! et I ❤️ New York

Les New-Yorkais ne sont pas vraiment connus pour leur chaleur et leur gentillesse. Les chercheurs ont donc été agréablement surpris de constater que seuls quelques-uns d’entre eux se sont montrés impolis envers des robots collecteurs de déchets déployés dans Greenwich Village.

Les chercheurs de Cornell à l’origine de l’expérience – qui mettait en scène des poubelles robotisées se déplaçant sur Astor Place – ont constaté que seules quelques-unes des personnes observées ont réagi de manière violente ou grossière.

Présentée lors de la récente conférence internationale sur l’interaction homme-robot, cette recherche avait pour but de voir comment les gens réagissent actuellement aux « robots dans les espaces publics », afin de « mieux comprendre l’éventail des comportements et des normes que les robots devront gérer de manière autonome lors de déploiements à plus long terme », écrivent Fanjan Bu, Ilan Mandel, Wen-Ying Lee et Wendy Ju, les auteurs de l’article.

Les deux robots-poubelles étaient équipés de caméras et, dans une vidéo accompagnant la recherche, on peut observer un large éventail de réactions, depuis le prévisible doigt d’honneur et l’assaut contre le robot qui l’a renversé jusqu’à – chose choquante ! – des personnes qui nourrissent le robot avec des déchets et l’aident à se débrouiller.

À un moment donné, on voit même une petite fille s’approcher du robot, lui envoyer un baiser et lui dire au revoir.

Il n’y a pas de quoi s’inquiéter

Dans l’ensemble, vous pourriez faire bien pire dans la Grosse Pomme.

« En général, les gens ont bien accueilli les robots », écrivent les chercheurs, et on les a vus « interagir avec eux avec avidité ».

Après avoir interrogé certaines des personnes ayant interagi avec les robots, les scientifiques de Cornell ont déclaré que leur perception des poubelles autonomes « variait considérablement ».

« Certaines personnes interrogées ont traité le robot comme un bien public et ont apprécié son aide », poursuivent-ils. D’autres pensaient que les robots voulaient des déchets et s’attendaient à ce que le robot soit reconnaissant de leur « contribution » après avoir jeté les objets.

Plus surprenant encore, les chercheurs ont constaté que lorsque les robots étaient « coincés » sur des surfaces inégales, « les gens étaient désireux d’aider les robots lorsqu’ils étaient en difficulté », et certains « déplaçaient même de manière proactive des chaises et des obstacles pour dégager un chemin pour les robots ».

Dans l’ensemble, les personnes interrogées dans le cadre de cette étude semblaient plutôt bienveillantes à l’égard des robots, et les quelques abrutis qui se sont montrés impolis n’étaient, comme pour le reste de la population new-yorkaise, que des cas isolés et agaçants.

https://futurism.com/the-byte/trash-robots-new-york

https://dl.acm.org/doi/10.1145/3568294.3580206

https://dl.acm.org/doi/pdf/10.1145/3568294.3580206