Ces drones surveillent votre température et votre rythme cardiaque depuis le ciel.
En collaboration avec le fabricant de drones Draganfly, le service de police de Westport, dans le Connecticut, teste des « drones pandémiques » conçus pour surveiller si les gens respectent les règles de distanciation sociale.
Selon un communiqué de presse, les capacités annoncées des drones sont étendues. Ils sont dotés « d’un capteur spécialisé et de systèmes de vision par ordinateur qui peuvent afficher la fièvre/température, la fréquence cardiaque et respiratoire, ainsi que détecter les personnes qui éternuent et toussent dans les foules, et partout où des groupes de personnes peuvent travailler ou se rassembler ».
Les drones n’ont même pas besoin de s’approcher pour identifier les symptômes.
« La technologie peut détecter avec précision les conditions infectieuses à une distance de 58 m et mesurer la distance sociale pour des pratiques proactives de sécurité publique », peut-on lire dans le communiqué de presse.
La nouvelle vient après que la Chine et l’Espagne aient mis en place des drones équipés de haut-parleurs pour créer de la honte à distance auprès des personnes qui rompent la quarantaine.
« Ensemble, nous sommes les premiers aux États-Unis à mettre en œuvre cette technologie de pointe pour analyser des données d’une manière qui a été examinée par des pairs et étudiée cliniquement pour sauver des vies », a déclaré Cameron Chell, PDG de Draganfly dans le communiqué de presse.
L’idée est d’assurer la sécurité des premiers intervenants et des agents en minimisant les contacts avec le public.
« Le département de police de Westport ainsi que les premiers intervenants du monde entier cherchent des moyens efficaces pour faciliter la propagation de COVID-19 et assurer la sécurité de leurs communautés », a déclaré le chef de la police de Westport, Foti Koskinas, dans le communiqué.
« Cette technologie améliore non seulement la sécurité de nos agents et du public, mais le concept d’utilisation de drones reste une technologie de base pour atteindre les zones les plus reculées avec peu ou pas de personnel nécessaire », a ajouté Foti Koskinas.
