Le Mavic 3 de DJI est équipé d’une double caméra L2D-20c personnalisée, développée en partenariat avec Hasselblad.
Trois ans après avoir collaboré avec Hasselblad pour le module caméra du Mavic 2 Pro, DJI a repoussé les limites pour le lancement du Mavic 3 en montant une double caméra sur le cardan stabilisé, comprenant une caméra principale Four Thirds capable de produire des vidéos de 5,1K et un téléobjectif de 12 mégapixels.
Comme pour le Mavic 2 Pro, DJI s’est associé à la société suédoise de haute-imagerie Hasselblad pour le Mavic 3. La configuration à deux caméras qui en résulte est montée sur un cardan motorisé à trois axes et comprend une caméra CMOS Four Thirds avec un objectif principal de 24 mm et un zoom hybride numérique/optique 28x avec un téléobjectif de 162 mm f/4.4.
L’appareil photo principal est capable de prendre des photos de 20 Mpx au format RAW 12 bits, des vidéos 5,1K (5 120 x 2 700) à 50 images par seconde (ips) et 4K (3 840 x 2 160) jusqu’à 120 ips. Jusqu’à un milliard de couleurs peuvent être capturées grâce à l’enregistrement D-Log sur 10 bits, une plage dynamique native de 12,8 stops devrait permettre de trouver des détails dans les ombres, le module caméra exploite les nombreux capteurs de vision du drone pour faciliter la mise au point rapide, tandis que l’objectif principal a une ouverture variable f/2,8-f/11 et un champ de vision de 84 degrés.
L’unité de zoom est dotée d’un capteur CMOS de 1/2 pouce pour des photos de 12 Mpx, d’un champ de vision de 15 degrés, d’un zoom numérique 4x et est capable d’enregistrer des vidéos 4K ou Full HD jusqu’à 30 fps.
Les pilotes peuvent s’attendre à passer plus de temps dans les airs grâce à une endurance de 46 minutes par charge.
DJI a également lancé une édition Cine du Mavic 3, qui partage la plupart des mêmes spécifications que l’offre standard, mais bénéficie d’un encodage ProRes 4:2:2 pour un débit de données allant jusqu’à 3 772 Mbps et d’un stockage SSD de 1 To au lieu des 8 Go de l’édition standard, la société incluant un nouveau câble de données 10 Gbps pour un transfert de données rapide.
Naturellement, le nouveau drone est équipé d’un grand nombre de modes de vol intelligents, DJI soulignant l’inclusion de MasterShots de l’Air 2S qui « permet aux utilisateurs de créer du contenu de haute qualité plus facilement et plus rapidement », le mode Panorama qui assemble et traite les images directement dans le drone, et QuickTransfer qui permet aux utilisateurs de transférer sans fil des images et des séquences du drone vers un appareil mobile via le Wi-Fi 6.
Le nouveau système de transmission O3+ est censé fournir des vidéos « stables, fluides et claires » jusqu’à une portée de 15 km et à une résolution de flux en direct à faible décalage allant jusqu’à 1080p à 60 ips, même dans des conditions difficiles. Et les utilisateurs peuvent espérer jusqu’à 46 minutes de vol entre deux charges de la batterie de 5 000 mAh (dans des conditions de vol idéales), grâce à la forme plus aérodynamique du drone, à la réduction du poids de la structure et des composants du Mavic 3 (le drone standard pèse 895 g/31,5 oz, tandis que le Cine est un peu plus lourd avec 899 g/31,7 oz), et à l’utilisation de moteurs et d’hélices à haut rendement.
L’édition Cine inclut l’encodage ProRes, 1 To de stockage interne et est livrée avec un nouveau contrôleur de vol RC Pro.
DJI affirme que le drone peut se verrouiller sur les signaux des satellites GPS, GLONASS et BeiDou pour un meilleur positionnement, tout en assurant une meilleure stabilité en vol stationnaire et en réduisant les risques de dérive dans l’air.
Un système de détection d’obstacles omnidirectionnel composé de six capteurs en forme d’œil de poisson et de deux capteurs grand angle, complété par un capteur infrarouge, alimente en données de détection les dernières versions du système avancé d’assistance au pilotage et d’ActiveTrack de la société. Ce dernier permet au drone de voler autour ou à côté d’un sujet en mouvement, ainsi qu’en avant, en arrière, à gauche, à droite ou en diagonale par rapport à ce sujet, et si le sujet sort du cadre, le système visuel continuera le suivi pour reprendre rapidement là où il s’est arrêté.
Les systèmes de sécurité embarqués alerteront les pilotes s’ils volent à proximité de lieux sensibles, permettront aux autorités d’identifier et de surveiller les drones dans ces zones, feront en sorte que les utilisateurs soient conscients de toute restriction locale en matière d’altitude, et émettront des avertissements si des aéronefs proches émettent des signaux ADS-B.
DJI a mis à jour la fonction de retour à la maison qui ramène le drone à son point de départ lorsqu’il n’a plus de jus ou s’il est hors de portée. Le Mavic 3 est désormais capable d’emprunter automatiquement le chemin le plus court et le plus sûr pour rentrer chez lui, tout en vérifiant la vitesse du vent pour s’assurer qu’il dispose de suffisamment de puissance pour le retour.
ActiveTrack permet au drone de voler autour ou à côté du sujet.
« Le Mavic 3 permet aux utilisateurs de réaliser sans effort des clichés épiques sans faire de compromis sur la petite taille, les performances époustouflantes, la sécurité de vol omniprésente et la qualité d’image éblouissante », a déclaré Ferdinand Wolf de DJI. « Nous sommes convaincus que ce drone étonnera les amateurs de vidéographie et de photographie, ainsi que les maisons de production professionnelles et les travailleurs des médias du monde entier. »
Cette mise au point professionnelle se traduit par un prix de départ assez élevé de 2099 €, mais ce n’est rien comparé à la version Cine qui coûte 4799 € (bien que cette option soit accompagnée d’un plus grand nombre d’accessoires, notamment un nouveau contrôleur de vol RC Pro et trois batteries). La vidéo ci-dessous en dit plus.
