1 Oct, 2019

Cire et amidon combinés pour un enduit imperméable « vert ».

Biotechnologie, Business, Environnement, Technologie

Le revêtement a été testé sur des tissus organiques tels que la viscose, le tencel, le coton et le chanvre.

Alors que de nombreux groupes ont mis au point des enduits qui permettent aux tissus d’être imperméables et respirants, la plupart de ces solutions contiennent des produits chimiques toxiques. Aujourd’hui, les scientifiques obtiennent de bons résultats avec un revêtement écologique à base de cire et d’amidon.

Pour créer ce nouveau revêtement, les chercheurs de l’Université finlandaise d’Aalto ont commencé par utiliser de la cire de carnauba, obtenue à partir de feuilles de palmier. Il est relativement inoffensif, déjà utilisé dans des produits tels que la cire automobile, les médicaments et les produits alimentaires.

Cette cire a été fondue et décomposée dans l’eau, formant une solution de particules de cire chargées négativement. Comme la cellulose qui compose les fibres naturelles du tissu est également chargée négativement, un tampon chargé positivement a dû être ajouté comme intermédiaire, permettant aux particules de cire d’adhérer aux fibres.

Bien que des recherches antérieures aient indiqué qu’une protéine connue sous le nom de polylysine pourrait faire l’affaire, elle est malheureusement très coûteuse. Au lieu de cela, les scientifiques ont constaté qu’il suffisait d’un amidon beaucoup moins cher disponible sur le marché.

La solution cire/amidon obtenue a été appliquée sur des tissus organiques tels que la viscose, le tencel, le coton et le chanvre par trempage, pulvérisation et brossage. Dans tous les cas, ce traitement a rendu les matériaux hydrofuges, tout en conservant leur respirabilité et leur toucher naturel. En revanche, lorsque les mêmes types de tissus étaient traités avec des enduits imperméables traditionnels, leur respirabilité était réduite.

Malheureusement, dans sa forme actuelle, le revêtement Aalto ne résiste pas bien au lavage avec du détergent. Il a donc été suggéré de limiter son utilisation aux articles rarement blanchis, tels que les vestes, sur lesquels les consommateurs pourraient vaporiser un nouveau revêtement après chaque lavage.