La plateforme AI Vision Lock devrait fonctionner sur tous les drones Qysea FiFish existants, via une mise à jour de l’application de contrôle.
Lors du contrôle à distance d’un drone sous-marin en eau vive, il peut être difficile de maintenir la caméra du véhicule sur une cible spécifique. Une nouvelle plateforme de vision basée sur l’IA permet toutefois aux drones FiFish existants de Qysea Technology de le faire automatiquement.
Annoncé ce mardi (7 juin), le système est connu sous le nom de AI Vision Lock.
Il est activé via une version mise à jour de l’application de contrôle, qui affiche un flux en direct de la caméra HD du drone sur l’écran tactile d’un smartphone ou d’une tablette. Il suffit aux utilisateurs d’appuyer sur l’image de la cible fixe – qu’il s’agisse d’une tête de corail, d’un pilier de pont, d’un filet de pisciculture endommagé ou autre – sur cet écran. Le drone réagit en gardant cet objet centré dans sa prise de vue jusqu’à nouvel ordre.
Grâce à un système de navigation interne à l’estime, le drone surveille son orientation et sa position dans l’espace tridimensionnel, en fonction des informations fournies par son accéléromètre et son gyroscope. S’il détecte que les courants ou d’autres facteurs le poussent hors de la cible, il active sélectivement un ou plusieurs de ses six propulseurs afin de compenser.
Le drone sous-marin FiFish V6 de Qysea
Les opérateurs peuvent également utiliser l’application pour maintenir la cible sur un côté du plan de la caméra, et ils peuvent faire en sorte que le drone se rapproche de la cible ou la recule, en faisant un geste de pincement des doigts sur l’écran. D’autres aspects du système AI Vision Lock sont présentés dans la vidéo ci-dessous.
Il convient également de noter que les drones sous-marins Seasam et iBubble de Notilo Plus offrent déjà des fonctionnalités similaires, au point qu’ils peuvent effectivement se déplacer à côté de cibles mobiles telles que des plongeurs sous-marins.
