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3 Déc, 2019

Pixium Vision et ses partenaires publient dans Nature Biomedical Engineering un article sur l’implant photovoltaïque sous-rétinien PRIMA

Pixium Vision et ses partenaires publient dans Nature Biomedical Engineering un article sur l’implant photovoltaïque sous-rétinien PRIMA

Cette étude examine les réponses comportementales de primates non-humains. Les données confirment les mécanismes d’action observés dans l’évaluation clinique de l’implant chez l’homme

Pixium Vision, société bioélectronique qui développe des systèmes de vision bionique innovants pour permettre aux patients ayant perdu la vue de vivre de façon plus autonome, annonce la publication d’un article scientifique dans le magazine en ligne Nature Biomedical Engineering sur les réponses comportementales suscitées chez des primates par son système Prima d’implant photovoltaïque sous-rétinien.

Les dystrophies rétiniennes et la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) induisent une dégénérescence des photorécepteurs pouvant engendrer la cécité. Chez les patients atteints de cécité, même si l’activation électrique du circuit rétinien résiduel peut fournir une perception visuelle artificielle utile, la résolution des implants rétiniens actuels est limitée du fait de la taille imposante des électrodes ou d’un nombre réduit de pixels. Cet article, disponible ici, porte sur l’évaluation d’une sensibilité à la lumière proche de l’infra-rouge précédemment rapportée chez trois primates non-humains éveillés et porteurs du système d’implant photovoltaïque sous-rétinien PRIMA.

Selon cette étude, la stimulation de l’implant par un pixel unique à des niveaux de rayonnement sûrs a induit des mouvements oculaires chez les animaux. Les animaux ont indiqué leur perception visuelle en répondant par des saccades à des stimulations de l’implant proches de l’infrarouge. Ces réponses ont été observées deux ans après la pose de l’implant.

« Les tests réalisés sur des primates non-humains démontrent la capacité de l’implant PRIMA de Pixium Vision à stimuler sélectivement la rétine à une résolution élevée et à des niveaux d’impulsion électrique faibles. Nous nous réjouissons de ces résultats excellents rendus possibles par la collaboration fructueuse de nos instituts dans le cadre de la subvention SightAgain », a déclaré Serge Picaud, Directeur de recherche INSERM à l’institut de la Vision à Paris et principal auteur de l’article.

« Nous sommes très fiers de la publication de cet article conjointement avec nos partenaires chercheurs de l’Institut de la Vision et de la Fondation Adolphe de Rothschild dans Nature Biomedical Engineering. Nous continuons de tester la faisabilité de nouvelles améliorations du système en parallèle à la fois en Europe et aux États-Unis, et nous utiliserons ces données comme fondement pour notre étude-pivot qui démarrera au S1 2020 » a déclaré Guillaume Buc, Directeur de la Technologie de Pixium Vision et co-auteur de l’article.

https://www.pixium-vision.com/fr

https://www.nature.com/articles/s41551-019-0484-2