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26 Fév, 2020

Le ping-pong « améliore significativement » les symptômes de la maladie de Parkinson dans une étude pilote

Le ping-pong « améliore significativement » les symptômes de la maladie de Parkinson dans une étude pilote

Une étude pilote a montré que des séances de ping-pong régulières peuvent améliorer les symptômes des personnes âgées atteintes de la maladie de Parkinson

Le ping-pong (ou le tennis de table pour les plus sérieux), qui exige une coordination œil-main, une vigilance et des réflexes rapides, est désormais considéré comme une thérapie utile pour un certain nombre de maladies, en particulier la maladie d’Alzheimer, la démence et les maladies associées au cerveau. Des chercheurs au Japon se sont penchés sur son potentiel pour traiter les symptômes de la maladie de Parkinson, une étude préliminaire de six mois indiquant des améliorations significatives dans la capacité du participant à effectuer diverses tâches quotidiennes.

L’étude menée par les scientifiques de l’université de Fukuoka au Japon a porté sur 12 sujets d’un âge moyen de 73 ans, tous atteints d’une maladie de Parkinson légère à modérée diagnostiquée en moyenne sept ans auparavant. Au début de l’étude, les chercheurs ont évalué les symptômes des patients afin d’en mesurer la gravité, avant d’assigner à chacun d’entre eux une séance de ping-pong hebdomadaire de cinq heures à la fois.

Il s’agissait de séances d’étirement suivies d’exercices de ping-pong avec un joueur expérimenté. Ces séances ont été spécialement conçues pour les patients atteints de la maladie de Parkinson par le département des sciences du sport de l’université, les symptômes du sujet étant évalués après trois mois de thérapie, puis à nouveau après six mois.

À ces deux intervalles, les participants ont montré des « améliorations significatives » dans leur capacité à effectuer toute une série de tâches. Ils ont notamment amélioré leur élocution, leur écriture, leur façon de s’habiller, de se lever et de marcher. Au début de l’étude, les participants avaient besoin en moyenne de deux tentatives pour sortir du lit, alors que ce nombre a été réduit à une seule à la fin de l’étude. Des améliorations significatives ont également été observées dans des domaines tels que l’expression faciale, la posture, les tremblements de mains et la raideur du cou.

Bien qu’enthousiasmés par ces améliorations notables, les chercheurs notent que l’étude n’a porté que sur un échantillon de petite taille et qu’elle n’a pas fait appel à un groupe de contrôle pour comparer les symptômes des patients atteints de la maladie de Parkinson qui ne jouaient pas au ping-pong. Ils chercheront à aborder ces points par des recherches plus approfondies, avec des plans en cours pour une étude nationale multicentrique.

« Bien que cette étude soit de petite envergure, les résultats sont encourageants car ils montrent que le ping-pong, une forme de thérapie relativement peu coûteuse, peut améliorer certains symptômes de la maladie de Parkinson », a déclaré Ken-ichi Inoue. « Une étude beaucoup plus importante est maintenant prévue pour confirmer ces résultats ».

https://www.aan.com/PressRoom/Home/PressRelease/3773