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3 Nov, 2021

Facebook/Meta et Carnegie Mellon s’associent pour développer une peau électronique

Facebook/Meta et Carnegie Mellon s’associent pour développer une peau électronique

Une pince robotique utilise le retour de force activé par ReSkin pour saisir et soulever une myrtille sans l’écraser.

Facebook s’est récemment rebaptisé Meta, dans le but de développer des technologies VR/AR. Dans l’un de ses premiers projets depuis cette annonce, l’entreprise collabore avec l’université Carnegie Mellon au développement d’une peau électronique sensible au toucher.

Connu sous le nom de ReSkin, ce matériau se présente sous la forme d’une membrane élastomère flexible et extensible de 2 à 3 mm d’épaisseur dans laquelle sont intégrées des microparticules magnétiques. Il pourrait être intégré à des objets tels que des mains robotisées, des prothèses ou des vêtements « intelligents » tels que des gants permettant à une personne de sentir ce qu’une autre personne touche.

Lorsque la membrane se déforme de quelque manière que ce soit, l’espacement entre les particules magnétiques change, ce qui entraîne une modification du champ magnétique du matériau. Un petit magnétomètre, situé sous le matériau ou à proximité immédiate, est capable de mesurer ces variations, qui sont analysées par des algorithmes spéciaux afin de déterminer la force appliquée et l’endroit où elle est appliquée sur la membrane.

Contrairement à d’autres peaux artificielles sensibles au toucher, le matériau ReSkin lui-même n’intègre aucun composant électronique et n’est relié à aucun autre. Cela signifie qu’il est facile et peu coûteux à fabriquer, et simple à remplacer – une pièce usée ou endommagée peut simplement être enlevée et remplacée par une nouvelle, sans qu’il soit nécessaire de la recâbler ou de la recalibrer.

Dans les tests effectués jusqu’à présent, ReSkin a été capable de détecter et de mesurer la force d’actions telles que lancer, attraper, glisser et taper dans les mains. Il s’est en outre révélé assez durable, conservant sa fonctionnalité après plus de 50 000 interactions, et très sensible, avec une résolution spatiale de 1 mm et une précision de 90 %.

On espère qu’une fois ReSkin développé, il pourra être utilisé non seulement pour fournir un sens du toucher en temps réel, mais aussi pour recueillir des données tactiles qui pourraient être intégrées dans des technologies améliorées basées sur l’IA.

https://www.scs.cmu.edu/news/2021/reskin_sense_touch

https://ai.facebook.com/blog/reskin-a-versatile-replaceable-low-cost-skin-for-ai-research-on-tactile-perception