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23 Oct, 2023

Albert Eggstein, l’IA du poulailler, peut désormais traduire le bavardage de vos poules

Albert Eggstein, l’IA du poulailler, peut désormais traduire le bavardage de vos poules

Vous saurez instantanément comment se sentent vos poules.

Que ce soit pour des raisons liées à l’environnement et au développement durable, à la hausse du prix des œufs ou au fait que la pandémie a profondément changé la vie de nombreuses familles, on estime que plus de 17 millions de foyers américains possèdent aujourd’hui des poules de basse-cour, et que leur nombre augmente rapidement. Désormais, la Smart Coop et son système unique d’intelligence artificielle connu sous le nom d’Albert Eggstein peuvent vous dire exactement ce que vos volailles bavardes se disent entre elles et vous disent.

Ce système s’appuie sur les capacités existantes d’Albert Eggstein, qui permet de surveiller 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 les oiseaux de votre jardin et leur environnement, grâce à deux caméras montées qui offrent un flux vidéo constant depuis le perchoir et le transmettent à votre smartphone par l’intermédiaire de l’application Coop.

Le logiciel de détection sonore « Cluck talk » mesure les décibels et les schémas des gloussements, gazouillis et autres bavardages des oiseaux pour vous indiquer s’ils ont faim, s’ils sont heureux, s’ils couvent, s’ils sont en danger ou s’ils sont impliqués dans un drame classique de l’ordre des coups de bec.

Toutes les données et vidéos recueillies peuvent être résumées dans une fiche hebdomadaire, qui permet aux propriétaires de reconnaître des tendances telles que le retour de prédateurs ou tout autre problème au sein du troupeau. Vous aurez également accès au stockage CloudCluck, qui permet de conserver chaque seconde d’images et de sons pendant 30 jours.

L’équipe espère mettre en place d’autres fonctions de surveillance au cours des six prochains mois, qui permettront de détecter des problèmes de santé souvent faciles à ignorer ; les oiseaux cachent leurs maladies et les signes peuvent donc être très subtils. Cette technologie vous permettra, par exemple, de savoir si l’une de vos poules semble un peu léthargique ou si elle boit moins d’eau depuis un certain temps.

L’équipe de Coop prévoit également de développer une fonctionnalité de télésanté dans l’application, ce qui permettrait de connecter les propriétaires de Coop à un réseau de vétérinaires qui pourraient alors examiner les images recueillies pour intervenir en temps utile.

La « maison intelligente pour poules » a remporté un franc succès auprès des débutants en ornithologie

Les cerveaux amateurs d’oiseaux à l’origine du système sont AJ Forsythe et Jordan Barnes, d’Austin, qui ont passé plus de 10 000 heures à concevoir le poulailler et tous ses gadgets technologiques intelligents. Leur objectif était de créer un produit qui transformerait instantanément les novices en matière d’oiseaux de basse-cour en convertis pour la vie. Ainsi, 56 % de leurs clients n’ont jamais élevé de poules auparavant.

Les néophytes constateront rapidement qu’au-delà de la production d’œufs – la plupart des oiseaux en pondent environ cinq par semaine, en fonction de facteurs tels que la hiérarchie et la météo – les poules sont d’excellents animaux de compagnie. Ce sont des animaux excentriques, étonnamment intelligents et souvent affectueux, qui peuvent vous accompagner jusqu’à dix ans. La politique du troupeau, les drames liés à la hiérarchie et d’autres interactions en font des sujets hilarants et amusants à observer.

Le Smart Coop n’est pas donné, euh, bon marché, avec un premier prix précoce à 1 995 dollars (1885 €) (prix standard de 2 595 dollars) – et uniquement pour les clients américains, pour l’instant. Mais il comprend le poulailler, le parcours de 37 kg, les caméras intelligentes prémontées fonctionnant sur batterie (des unités solaires sont en préparation), la porte automatique préinstallée, les distributeurs de nourriture et d’eau amovibles et les bacs à litière biodégradables sur mesure.

Pour accéder aux fonctions existantes d’Albert Eggstein et à celles qui seront mises en place à l’avenir, vous devez vous abonner au Coop Club, qui coûte 19 dollars de plus par mois.

Bien que la réglementation concernant les poulets de basse-cour se soit assouplie au cours des dernières années, renseignez-vous auprès des autorités locales pour obtenir plus de détails sur des points précis tels que le nombre maximum de têtes de bétail et les restrictions relatives à l’emplacement des poulaillers.

https://www.smart.coop.farm/

NDLR

Je ne sais pas ce qu’il se passe en ce moment avec les poules, mais après des chercheurs japonais qui affirment qu’un nouvel appareil peut traduire ce que disent les poulets (https://infohightech.com/des-scientifiques-affirment-quun-nouvel-appareil-peut-traduire-ce-que-disent-les-poulets/ ) ; nous voici maintenant avec la compréhension du caquètement de nos gallinacés. Décidément, le monde va mal 😊