La dernière étude Rubrik Zero Labs donne un aperçu des menaces cyber qui pèsent sur les entreprises françaises, leurs impacts et leur niveau de préparation.
Rubrik, le spécialiste de la sécurité des données Zéro Trust présente les résultats français de son étude intitulée « Point sur la sécurité des données », réalisée par son laboratoire de recherche en cybersécurité Rubrik Zero Lab. D’après le rapport, les entreprises françaises semblent plus confiantes dans leurs capacités à faire face aux cyber attaques que leurs homologues internationaux, même si elles sont encore une large majorité à nourrir des craintes quant à la continuité des activités. Ainsi, 65 % des organisations françaises craignent de ne pas pouvoir assurer cette continuité en cas de cyberattaque, contre 92 % dans le monde. Elles sont par ailleurs 29 % à déclarer n’avoir que peu ou pas du tout confiance dans leur capacité à restaurer les données critiques contre plus d’un tiers à l’international.
L’étude réalisée par le Rubrik Zero Labs confirme par ailleurs l’intensité avec laquelle les acteurs de la menace mènent leurs cyberattaques. En France, 46 % des entreprises interrogées ont signalé une violation des données et 49 % une attaque par ransomware. En moyenne, les entreprises ont fait face à 56 attaques sur les 12 derniers mois précédant l’étude. En France, seul 1 % des entreprises ayant subi une attaque ont pu se rétablir complètement en moins d’une heure après la découverte de la cyberattaque.
Rubrik s’est également penché sur l’impact psychologique des cyberattaques sur les entreprises françaises et leurs équipes. D’après le rapport, 95 % des répondants français ont déclaré avoir subi des conséquences émotionnelles ou psychologiques importantes, allant des inquiétudes sur la sécurité de l’emploi (45 %) à la perte de confiance entre collègues (30 %) suite à une attaque.
Les autres conclusions de l’étude « Point sur la sécurité des données » de Rubrik Zero Labs, intéressantes à mentionner pour la France, comprennent les tendances suivantes :
- 69 % des répondants à l’étude ont déclaré que leur organisation était susceptible d’envisager de payer une rançon à la suite d’une cyberattaque.
- 14 % des responsables de l’informatique et de la sécurité français ont déclaré qu’ils n’avaient pas corrigé de manière adéquate les vulnérabilités liées à des cyberattaques antérieures.
- 47 % des dirigeants interrogés ont déclaré que leurs équipes informatiques et SecOps étaient quelque peu ou pas du tout alignées lorsqu’il s’agissait de défendre leur organisation.
- Dans 35 % des cas, les cyberattaques ont donné lieu à un changement de leadership au sein de l’entreprise.
« Par rapport à leurs homologues internationaux, les entreprises françaises semblent manifester un peu plus de sérénité quant à leurs capacités à faire face aux cyberattaques, et ce malgré un contexte très tendu avec un nombre d’attaques supérieur à la moyenne internationale. Cependant, elles ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers, car le nombre d’entreprises impactées reste très élevé avec encore trop souvent des conséquences colossales aussi bien financièrement que psychologiquement, » déclare Nicolas Groh, Field CTO EMEA de Rubrik.
