Un robot d’inspiration végétale qui s’enroule et grimpe comme une vigne.
Un robot d’inspiration végétale qui s’enroule et grimpe comme une vigne.

Les plantes ne semblent peut-être pas être la chose la plus excitante pour modéliser des robots, mais elles pourraient faire des décorations de haute technologie ou des plantes d’intérieur qui prennent soin d’elles-mêmes. Aujourd’hui, une équipe de chercheurs italiens a mis au point un robot souple qui se déplace comme des vrilles de plantes, grimpant et s’enroulant autour des objets.
L’équipe, dirigée par Barbara Mazzolai de l’IIT-Istituto Italiano di Tecnologia, a déjà travaillé sur le projet Plantoid, qui était un arbre robotique rempli de capteurs électroniques.
Le nouveau robot n’est fondamentalement qu’un tube PET flexible, alimenté par une batterie de 1,3 volt. Comme son homologue biologique, il se déplace sur un système hydraulique – où les vrilles des plantes se déplacent et fléchissent grâce à un fluide intracellulaire rempli de petites particules, le robot est rempli d’un liquide contenant des ions. Lors de la mise sous tension, ces ions sont attirés vers des électrodes flexibles intégrées dans le fond, ce qui provoque la contraction du robot. Si vous coupez l’alimentation, le liquide se répand et le vrille se dilate à nouveau.
Avant de construire le robot, les chercheurs ont d’abord fait « travailler les chiffres » pour déterminer la taille optimale d’un appareil qui ne serait pas trop lent. Finalement, ils sont optés sur ce qui ressemble à une vigne en feuille d’environ 1 mm de diamètre.
À l’heure actuelle, ce dispositif est surtout une preuve de concept, mais l’équipe dit que l’idée pourrait éventuellement être adaptée pour fabriquer des robots souples et flexibles pour l’exploration, ce qui ressemble peut-être à la conception de serpent que l’Université de Stanford a montré il y a quelques années. La technologie peut aussi se retrouver dans des appareils électroniques portables qui peuvent se transformer et se déplacer.
Les chercheurs travaillent actuellement sur un nouveau projet appelé « Growbot », qui peut détecter son environnement et modifier sa croissance et ses mouvements en conséquence. Éventuellement, il pourrait même reconnaître les surfaces auxquelles il s’accroche.
https://www.eurekalert.org/pub_releases/2019-01/iidt-tft012419.php