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30 Mai, 2022

Un concours de robotique permettra de construire un robot biomimétique sur la base de l’œuvre gagnante.

Un concours de robotique permettra de construire un robot biomimétique sur la base de l’œuvre gagnante.

Des robots volants à ailes battantes copient les mécanismes de vol des oiseaux et des insectes.

De plus en plus, nous constatons qu’en copiant la nature, nous pouvons développer des technologies capables de réaliser des fonctions auparavant impossibles. Un nouveau concours encourage ce type de réflexion, en invitant les participants à proposer des robots inspirés de la nature… et le projet gagnant sera effectivement transformé en robot.

Parmi les exemples récents de robots « biomimétiques », citons un rat explorant les décombres, un robot aquatique nettoyant les marées noires et une vrille végétale agrippant un objet délicat. Les organisateurs du concours The Natural Robotics Contest sont à la recherche d’autres idées de ce type.

Il est important que le robot réalise une activité qui aide le monde. Les participants n’ont pas besoin d’entrer dans les détails du fonctionnement de leur robot, ils doivent simplement indiquer l’animal ou la plante qu’il copie, fournir une description de son utilité et en fournir un dessin – ce dessin ne doit pas nécessairement être particulièrement réussi.

Une sélection de robots inspirés des lézards, développés par le Dr Robert Sidall, membre du jury du concours.

Toutes les contributions seront jugées par un panel d’experts en robotique, qui construiront une version entièrement fonctionnelle du concept gagnant. Ce robot – ainsi que le nom de la personne qui l’a imaginé – sera révélé en juillet. Sa conception et son code seront libres, de sorte que chacun pourra s’en inspirer comme bon lui semble.

Parmi les panélistes, citons Robert Sidall, de l’université du Surrey, qui a créé des robots grimpeurs inspirés des geckos (entre autres), Raphael Zufferey, de l’EPFL (Suisse), qui a participé à la mise au point de l’abeille robotisée Robobee, et le professeur Sophie Armanini, de l’université technique de Lausanne. Sophie Armanini de l’Université technique de Munich, qui a construit de nombreux micro-véhicules aériens à ailes battantes ; le Dr Sina Sareh du Royal College of Art de Grande-Bretagne, qui a mis au point des pinces inspirées des pieuvres ; et le Dr Ketao Zhang de l’Université Queen Mary de Londres, qui a créé des robots à pattes basés sur des animaux qui courent vite.

« Notre principal objectif est de susciter l’intérêt pour le biomimétisme et de laisser libre cours à la créativité en dehors des bureaux de recherche en ingénierie », nous a confié M. Sidall. « Je reçois souvent des propositions impromptues lorsque je visite des écoles ou que je parle au public. C’est donc l’occasion de faire sortir de la planche à dessin quelque chose qui, autrement, ne serait peut-être pas réalisé.

Les participants, quel que soit leur âge ou leur niveau d’éducation, peuvent soumettre leur candidature via le site web du concours.

https://www.naturalroboticscontest.com/