Uber teste le fait de laisser certains conducteurs fixer leurs propres tarifs
Uber teste le fait de laisser certains conducteurs fixer leurs propres tarifs

Les conducteurs de trois villes de Californie pourront essayer cette nouvelle fonctionnalité.
Certains conducteurs de Uber en Californie pourraient gagner un peu plus d’argent grâce à cette nouvelle fonctionnalité.
Uber teste une nouvelle fonctionnalité qui permettra à certains conducteurs californiens de gagner un peu plus d’argent. Cette expérience intervient après l’entrée en vigueur, au début du mois, de la « loi de l’État sur le travail des chauffeurs ».
Les conducteurs de Santa Barbara, Palm Springs et Sacramento qui prennent des passagers depuis un aéroport peuvent fixer leurs propres tarifs au lieu d’utiliser le tarif Uber, a rapporté ce mardi le Wall Street Journal. Cela fait partie d’un test de la société de transport routier visant à donner aux chauffeurs un plus grand contrôle sur leurs tarifs, qui peuvent augmenter jusqu’à cinq fois le tarif standard.
« Depuis l’entrée en vigueur de l’AB5 (Assembly Bill 5), nous avons apporté un certain nombre de modifications à nos produits afin de préserver la flexibilité du travail pour des dizaines de milliers de conducteurs californiens », a déclaré Uber dans un communiqué envoyé par e-mail mardi. « Nous faisons maintenant un premier test de changements supplémentaires qui donneraient aux conducteurs un plus grand contrôle sur les tarifs qu’ils facturent aux usagers ».

La California Assembly Bill 5 ou Projet de loi 5 de l’Assemblée Californienne, connu sous le nom de « gig-worker bill » (la loi des petits boulots), a été adopté en septembre et est entré en vigueur le 1er janvier. Les entreprises telles que Uber, Lyft et DoorDash qui font appel à des entrepreneurs indépendants pour gérer leurs services seront désormais soumises à un test en trois parties pour savoir si les travailleurs peuvent être « étiquetés » comme entrepreneurs ou employés, ce qui pourrait leur donner droit à des avantages tels que le paiement des heures supplémentaires et l’assurance maladie.
Avant l’entrée en vigueur de la loi, Uber a poursuivi l’État de Californie en justice, arguant que l’AB 5 est inconstitutionnelle et qu’elle cible injustement les entreprises et les travailleurs de cette économie des petits boulots (gig-worker). Uber a également déclaré que le projet de loi pourrait mettre les conducteurs au chômage et entraîner des temps d’attente plus longs pour les passagers.
https://www.cnet.com/news/uber-test-lets-some-drivers-set-their-own-fares/