Des auvents à panneaux solaires en cascade définissent le centre de recherche scientifique espagnol
Des auvents à panneaux solaires en cascade définissent le centre de recherche scientifique espagnol

Le Centre commun de recherche sera doté d’une série d’auvents d’ombrage qui accueilleront des panneaux photovoltaïques légers.
L’entreprise Bjarke Ingels Group (BIG) a révélé les plans d’un nouveau centre de recherche scientifique ambitieux et durable à Séville, en Espagne. S’inspirant des places ombragées de la ville, le bâtiment offrira un répit à la chaleur espagnole grâce à un « nuage » en cascade d’auvents recouverts de panneaux solaires.
Le Centre commun de recherche (CCR), auquel participeront également Buro Happold et HCP Architecture & Engineering, sera situé sur l’ancien site de l’Expo 92 de Séville. Le bâtiment, dont la conception globale rappelle le projet Village de l’entreprise aux États-Unis, mesurera 9 900 m² et accueillera 12 unités de recherche scientifique et des installations de soutien travaillant pour la Commission européenne.
« Inspiré par les places et les rues ombragées de Séville, BIG propose de recouvrir l’ensemble du site du projet d’une nuée d’auvents solaires abritant la place, le jardin et le bâtiment de recherche en dessous, à l’instar des pergolas typiques de Séville », explique BIG. « Les auvents sont constitués de feuilles PV légères et carrées soutenues par une forêt de colonnes élancées. Le paysage de toiture descend en cascade du centre du site jusqu’à une hauteur à l’échelle humaine à sa périphérie, créant une variété d’espaces publics en dessous. »
En dessous, le nouveau bâtiment du Centre commun de recherche est positionné en diagonale sur le site pour relier directement le CCR au « Jardin Americano », au bord de la rivière et au marché de Torre Sevilla, dans un espace public continu et homogène qui est à la fois une place et une promenade. En plaçant le bâtiment en diagonale, on crée également une nouvelle place publique d’un côté du bâtiment et un jardin privé pour la communauté du CCR de l’autre côté ».

Le Centre commun de recherche comprendra un jardin privé où le personnel pourra se détendre.
L’intérieur du CCR sera organisé de manière à ce que les zones publiques et les commodités telles que les salles à manger, un centre de conférence et des espaces sociaux soient accessibles au rez-de-chaussée, tandis que les bureaux et les unités de recherche occuperont les étages supérieurs pour des raisons d’intimité et de sécurité. Les espaces de bureaux collaboratifs feront face à la place publique, tandis que les bureaux plus privés et plus ciblés donneront sur le jardin.

Sa forme générale est conçue pour favoriser la ventilation et assurer une quantité optimale de lumière du jour à l’intérieur, réduisant ainsi le besoin d’éclairage artificiel et de climatisation. L’eau de pluie sera collectée et utilisée pour l’irrigation. Le bâtiment sera également construit à partir de matériaux d’origine locale, notamment de la pierre calcaire, du bois et du carrelage en céramique. Selon BIG, l’utilisation d’un béton à faible teneur en carbone permettra de réduire les émissions de CO2 jusqu’à 30 %, tandis que l’ombrage de la pergola sera fabriqué à partir d’acier recyclé.
Le projet a été commandé à la suite d’un concours international d’architecture. Nous ne savons pas encore quand il sera terminé, mais les travaux de construction devraient commencer en 2024.