De nouvelles électrodes imprimées en 3D pourraient stimuler la surveillance de la glycémie « sans piqûre ».
De nouvelles électrodes imprimées en 3D pourraient stimuler la surveillance de la glycémie « sans piqûre ».
Les tests de glycémie quotidiens par piqûre de doigt font partie de la vie désagréable des diabétiques, c’est pourquoi divers groupes ont mis au point des capteurs non invasifs de surveillance de la glycémie. De tels dispositifs pourraient devenir plus efficaces et plus abordables grâce à un projet actuellement en cours à l’Université de l’État de Washington.

Sous la direction des professeurs Arda Gozen et Yuehe Lin, une équipe de l’État de Washington s’est attaquée à ces problèmes grâce à la technologie d’impression 3D.
Selon l’université, les systèmes de surveillance continus de la glycémie actuellement disponibles ne sont pas rentables. Ils sont généralement fabriqués par des procédés tels que la photolithographie ou la sérigraphie, qui doivent avoir lieu dans des « salles blanches » spéciales, exigent des employés qu’ils prennent des précautions contre les produits chimiques toxiques qui sont utilisés, et beaucoup de matériaux finissent par être gaspillés.
À l’aide d’un procédé connu sous le nom d’écriture à encre directe, ils ont créé des électrodes flexibles de détection du glucose en déposant finement de l' »encre » polymère conductrice à base de carbone/enzyme sur un substrat en papier tatouage à partir d’une buse.
Comme le matériau pouvait être déposé avec une telle précision, les électrodes à surface très lisse présentaient moins de défauts que leurs homologues de fabrication traditionnelle. Par conséquent, lorsqu’ils ont été testés, ils se sont avérés supérieurs pour capter les signaux de glucose.
L’approche d’impression 3D permet en outre de fabriquer des électrodes sur mesure pour la biologie unique de chaque patient, et il n’y a pratiquement pas de déchets, car le seul matériau utilisé va directement dans les électrodes. De plus, le processus de fabrication peut être effectué dans une pièce ordinaire et l’encre n’est pas toxique.

Les scientifiques travaillent actuellement à incorporer les électrodes dans un dispositif portable. On espère que tous les autres composants de cet appareil pourront également être imprimés en 3D, ce qui permettra de fabriquer l’ensemble en une seule étape.
https://news.wsu.edu/2018/12/05/3d-printed-glucose-biosensors-created-wsu/
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003267018310705?via%3Dihub