L’algorithme derrière le site thispersondoesnotexist.com, développé par une équipe de Nvidia, génère à la demande des visages fictifs. Image: Nvidia, Karras et al.
Sur Internet, on peut voir Barack Obama dire des mots qu’il
n’a – en vrai – jamais prononcé. Et le réalisme est stupéfiant. Comment est-ce
possible? Grâce aux “deep fakes”: des vidéos contrefaites par un algorithme
rendu très puissant par une nouvelle approche en intelligence artificielle
(IA), les réseaux antagonistes génératifs (ou GANs). Un domaine de recherche en
plein développement qui, aujourd’hui, voit naître une publication scientifique
par semaine.
Pourquoi c’est nouveau. Le deep learning (en français, apprentissage supervisé machine par réseaux de neurones artificiels) est désormais incontournable en IA. Les GANs ne sont qu’une méthode d’apprentissage parmi d’autre au sein de ce domaine pléthorique, mais ils mettent en œuvre un principe original: celle de la mise en compétition de deux algorithmes afin d’aboutir à la contrefaçon la plus réaliste possible.